Cet agrément vient confirmer le retour plein et entier des partenaires sociaux dans la définition des règles de l’assurance chômage, conformément à leur vocation d’organisations représentatives des employeurs et des salariés, alors que la gestion du régime était fixée par l’Etat depuis 2018.
Les nouvelles règles doivent contribuer à maintenir l’objectif du plein emploi en dépit de tensions croissantes sur l’emploi ces derniers mois, et à assurer l’équilibre du régime.
L’U2P regrette en revanche que les dispositions relatives à l’indemnisation des demandeurs d’emploi frontaliers, n’aient pas été préservées. Celles-ci devaient mettre fin à une inégalité de traitement entre actifs français exerçant sur le territoire et actifs français exerçant dans un pays voisin de la France. En outre, elles devaient apporter des économies de l’ordre de 800 millions d’euros par an.
Par ailleurs l’U2P invite le gouvernement à préparer une évolution législative de façon à rendre applicables les mesures de l’accord du 15 novembre destinées aux personnes qui bénéficient pour la première fois du régime d’assurance chômage.
En signant l’accord sur l’assurance chômage, les partenaires sociaux ont fait preuve de responsabilité. Ils en attendent autant maintenant de la part des pouvoirs publics.