En déplacement sur le salon Artibat, le Président de la CAPEB a tenu un point presse au cours duquel il a appelé le gouvernement à prendre des arbitrages courageux.
En déplacement sur la salon Artibat à Rennes, le Président de la CAPEB a accueilli les journalistes sur le stand de la CAPEB Pays-de-la-Loire pour les alerter sur l’activité des entreprises artisanales du bâtiment et sur les risques que font peser sur leur pérennité l’absence d’arbitrage ou de mauvais arbitrages de la part du gouvernement.
L’activité des petites entreprises du bâtiment poursuit, en effet, son ralentissement même si elle reste à un niveau correct.
La poursuite de la chute des travaux dans le neuf invite à réinventer ce modèle.
Mais l’entretien amélioration est aussi une activité en diminution alors que les besoins sont considérables, en particulier dans le domaine de la rénovation énergétique.
Or, le marché de l’amélioration de la performance énergétique des logements accuse une baisse alors qu’il devrait exploser : + 1,5 % seulement contre 2 % au trimestre précédent, croissance qui était déjà faible au regard des besoins et des priorités affichées par le gouvernement.
Le Président de la CAPEB en conclut que les dispositifs de soutien à ce marché ne sont pas efficients et s’inquiète pour la suite puisque les mesures annoncées pour 2024 vont aggraver cette situation (réforme de MaPrimeRénov’ orientée largement vers les rénovations globales).
Il déplore l’incohérence entre la réalité des marchés et de l’activité et le discours de l’Etat, toujours en faveur de la transition énergétique.
Pourquoi le Gouvernement n’écoute-t-il pas les propositions simples et concrètes qui lui sont faites ?
Jean-Christophe Repon s’agace également des reports successifs du rendez-vous pris avec le Ministre du Logement et s’interroge : comment faut-il l’interpréter, quel est le message politique derrière ces reports ? Un désintérêt pour les TPE du Bâtiment qui regroupent 97 % des entreprises du bâtiment ? et réalisent 46 % du chiffre d’affaires du bâtiment (soit près de 80 milliards !) ?
Le Président de la CAPEB alerte le gouvernement sur l’urgence de regarder des solutions alternatives à celles qui sont mises en œuvre puisqu’elles ne fonctionnent pas et rappelle les 15 propositions simples, concrètes et sans coût pour l’Etat, que la CAPEB présente depuis des mois.
Il invite à simplifier rapidement et réellement le quotidien des entreprises artisanales du bâtiment. Il a, à ce sujet, indiqué que la CAPEB mobilisera ses 61 000 adhérents au travers son Réseau pour recueillir les attentes des artisans du bâtiment en matière de simplifications, dans la perspective des Assises de la Simplification qui ont été annoncées par le Ministre de l’Economie.
Mais faut-il participer à ces Assises de la Simplification sachant que les Assises du BTP, que nous appelons de nos voeux depuis des mois pour que soient trouvées des solutions à la transparence des prix notamment, sont sans cesse reportées et pourraient, pour finir, être englobées dans celles dédiées à la simplification ?