À l’occasion des Journées de la sécurité routière au travail, dont la 3ème édition vient de se dérouler entre les 13 et 17 mai 2019, l’assureur MMA alerte sur le fait que les entreprises sous-estiment largement les risques routiers.
Les accidents de la route représentent pourtant la première cause de mortalité en entreprise.
Dans les grandes structures, des plans de prévention ont vu le jour et des actions pédagogiques sont régulièrement menées afin de diminuer les risques routiers. Mais ce n’est pas toujours le cas dans les entreprises de proximité, souvent du fait d’une méconnaissance de ces risques de la part des chefs d’entreprise.
Selon l’étude* de l’Ifop réalisée pour le compte de l’assureur MMA, plus de huit dirigeants de TPE/PME sur dix « sous-estiment le risque routier ». En effet, seuls 18 % des répondants ont conscience qu’il s’agit de la première cause d’accidents mortels au travail. Toutefois « 62 % des sondés savent qu’ils peuvent être tenus pour responsables en cas d’accident de la route impliquant l’un de leurs salariés au cours d’un trajet professionnel ». En revanche, moins d’un patron sur deux (42 % des sondés) sait que cela peut également être le cas s’il s’agit d’un trajet domicile-travail.
Les trajets domicile-travail entrent en effet dans le cadre du risque routier professionnel.
Quelles actions de prévention envisager ?
« Bien qu’elle soit obligatoire, la mention du risque routier dans le document unique reste rare. Seuls 29 % des dirigeants interrogés l’ont inscrit. Autre point inquiétant, 84 % des chefs d’entreprise n’ont pas mis en place d’actions de prévention » au sein de leur structure, parce qu’ils n’y ont pas pensé ou par manque de temps.
Les répondants ayant mis en place des actions de prévention dans leur entreprise placent en tête le contrôle du permis de conduire de leurs salariés, ainsi que la vérification des véhicules mis à leur disposition.
Enfin, une grande majorité (78 %) des chefs d’entreprise de TPE/PME contactés estiment que leurs salariés ont conscience des risques routiers. Ils sont 19 % à penser le contraire.
*Cette étude a été réalisée par l’Ifop pour MMA du 1er au 8 avril 2019 sur un échantillon de 503 chefs d’entreprise représentatifs des entreprises françaises de 1 à 49 salariés.
Pour toutes questions, contactez votre Organisation Professionnelle membre de l'U2P de l'Ariège au 05.34.09.81.82