Mercredi 7 juillet, la DGT et le Haut-Commissaire du dialogue social ont donné une conférence de presse pour présenter les résultats de la pesée de la représentativité patronale.
Sur le plan interprofessionnel, l’U2P enregistre une progression de sa représentativité en termes d’audience employeurs et salariés, regroupant 53 110 entreprises de plus qu’en 2017 pour atteindre 203 715 entreprises adhérentes, lesquelles emploient 709 852 salariés, soit 201 997 de plus que lors de la première pesée il y a 4 ans. Selon les chiffres publiés hier, le MEDEF perd du terrain face à une CPME en hausse. Dans un communiqué, l’U2P émet de sérieux doutes sur la validité des résultats et conteste les modalités de mesure de l’audience patronale. (Le lire ici)
Sur le plan professionnel, les chiffres communiqués hier font état d’une progression de la CAPEB qui, sur le champ des jusqu’à dix salariés, regroupe 54 042 entreprises (quand la FFB n’en regroupe que 31 079) représentant une audience de 63,49 %. Nos entreprises adhérentes emploient sur ce champ des jusqu’à 10 salariés 125 336 salariés (121 392 pour les entreprises de la FFB), ce qui confère à la CAPEB une représentation de 50,8 % et donc un droit d’opposition sur ce champ. Droit que la FFB détenait jusqu’à présent.
Si l’arrêté de représentativité que devrait maintenant prendre le Ministère du Travail venait confirmer ces chiffres, il s’agirait d’une grande victoire de la CAPEB dont le Réseau, dans son ensemble, pourrait légitiment se féliciter, chacun ayant apporté sa pierre à cet édifice de la mesure de la représentativité.
Ces résultats ne sont pas encore définitifs car des recours sont toujours possibles.
En outre, même majoritaire et dotée d’un droit d’opposition, la CAPEB persiste à revendiquer une modification des règles de la représentativité afin que soit mis en place un droit d’opposition symétrique, disposition juste que nous appelons toujours de nos vœux afin que puisse s’instaurer un dialogue social sain et équilibré.
La CAPEB appelle également son Réseau à continuer à se mobiliser pour se développer car, évidemment, plus le nombre d’adhérents sera important, plus elle sera forte et en mesure de mieux défendre les petites entreprises du bâtiment en pesant dans les décisions les impactant.