Souhaitant aller plus loin, l’UPA accueille néanmoins avec soulagement le report de la révision des valeurs locatives des locaux professionnels. Il s’agit d’une première réponse aux courriers qu’elle a adressés et aux échanges qu’elle a eus avec les différents ministres concernés pour les alerter sur le risque que cette réforme provoque une augmentation non négligeable des charges des entreprises de proximité.
Une nouvelle hausse des prélèvements sur ces catégories d’entreprise mettrait véritablement le feu aux poudres, sachant que la majorité d’entre elles sont en mauvaise santé financière et en situation d’exaspération (compte pénibilité, relations avec les banques, RSI, information des salariés en cas de cession…).
Le gouvernement doit revoir sa méthode de travail sur la révision des valeurs locatives plutôt que de se contenter d’un simple report qui ne résoudra rien. L’UPA demande qu’un examen précis de la fiscalité locale supportée par les entreprises de proximité soit engagé, en vérifiant précisément l’impact potentiel de toute nouvelle réforme.
Jean-Pierre Crouzet ajoute : « Nos entreprises ne sont plus en mesure de supporter un quelconque alourdissement de leurs charges. »